L'Âge du Verseau

Depuis des millénaires, trois forces composées de femmes aux pouvoirs surhumains se combattent pour régner sur le monde sans que les humains ne soient au courant. Il y Arayashiki, un clan qui utilise la magie mystique de l’Orient, Wiz-dom, qui utilise la magie de l'Orient et Darklore, composé de femmes-bêtes. Au début du 21ème siècle, alors que l’Ère du Verseau (qui selon les Astrologues marquera une étape décisive dans l'évolution de l'Humanité) est sur le point de commencer, deux nouvelles factions apparaissent : E.G.O. (Evolution girl Organisation), constituée par des femmes qui représenteraient une nouvelle évolution de l’être humain, et Eraser, formée par des femmes venues de l’espace. Un autre groupe, masculin cette fois, est également apparu : celui des Mind Breakers, qui ont le pouvoir de contrôler le pouvoir des factions féminines.

Yoriko Sano est en apparence une jeune fille ordinaire mais en réalité c’est la descendante de la déesse des arts Benzai-Ten au Japon, ce qui fait d’elle l’héritière du clan Arayashiki. Mais Yoriko ne sent pas prête à une telle responsabilité et préfère passer du temps avec son ami d’enfance Kyôta Kamikurata, un lycéen qui fait partie d’un groupe de rock amateur et qui aimerait se lancer dans le show-business. Alors qu’il fait un concert en plein air avec les autre autres membres de son groupe (T.L. Signal), Shingo et Jun’ichi, Kyôta est remarqué par la productrice du label Cosmopop. Kyôta pense alors que son talent a été reconnu mais en réalité c’est pour une autre raison que l'énigmatique productrice, Misato Yukimura, s’intéresse à lui : Kyôta est en effet, sans le savoir, un Mind Breaker. Dans le même temps, Yoriko découvre que son destin est encore plus compliqué qu’elle ne l’imaginait : bien qu’elle soit une Arayashiki, elle a la possibilité de rejoindre les Darklore en devenant la déesse Sarasvatî ! Yoriko et Kyôta vont tous deux être séparés par les intrigues de certains membres des 5 factions. Pourront-ils finalement se retrouver et s’avouer leur amour ?

Cette série est tirée d’un jeu de cartes de type Magic édité par Broccoli et illustré par des grands noms du manga et de l'animation (CLAMP et PEACH-PIT par exemple). Il existe en fait quatre jeux différents et donc plusieurs scénarios. Aquarian Age : Sign for Evolution, dont le titre a été étrangement traduit en français par l’Âge du Verseau plutôt que par l’Ère du Verseau, reprend l'idée générale des jeux de cartes en ajoutant une nouvelle intrigue liée au show-business. Cela n’est pas si étonnant étant donné que la divinité Benzai-Ten et la déesse Sarasvatî représentent toutes les deux les arts et notamment la musique. Pour autant, ce mélange de deux genres (jeux de pouvoirs et showbiz) qui est l’originalité de la série est aussi son point faible car les deux se marient assez mal dans les intrigues. Heureusement, la bande-son (musique et chansons) est soignée. A noter que chaque titre d'épisode fait référence à une couleur, ce qui n'est pas anodin car chaque groupe est justement lié à une couleur (Arayashiki est le rouge, Wiz-Dom le bleu, Darklore le vert, E.G.O. le blanc...)
Un an après la série, une autre adaptation animée a vu le jour : Aquarian Age the Movie. On retrouve d’autres personnages bien que les différentes factions soient toujours là, accompagnées d’un petit nouveau : l’empire Polestar.

Il existe également de nombreux mangas qui sont des spin-off dont Aquarium Capritio (2 tomes), Tsubasa no Kiyoku (2 tomes), King's Breaker (2 tomes), Aquarian Age : Orion no Shônen, 5 tomes où les différents groupes sont cette fois composés par des garçons... Ce dernier a fait l'objet d'une adaptation live en 2008 : Aquarian Age : Juvenile Orion The Movie. On trouve aussi des CD drama, des jeux vidéos (notamment Game Book DS Aquarian Age Perpetual Period sur Nintendo DS), des light novels et des visual books...
Tout cela est inédit en France où la série Aquarian Age : Sign for Evolution est arrivée tardivement et n'a donc pas fait beaucoup parlé d'elle. Elle a tout de même eu droit à une version française, même si celle-ci s'avère moyenne et assez caricaturale.